Claude m’écrit hier : « Je n’ai arrosé que 4 fois mes tomates cet été » malgré la CANICULE
Posté par Florence
Comment expliquer que certains jardins n’aient pas besoin d’être arrosés ?
Alors que d’autres, si ?
Que leurs légumes résistent mieux aux intempéries que ceux des jardins voisins ?
Que ça pousse tout seul, malgré la canicule ?
Voyons cela maintenant avec l’histoire de Claude, Denis et Jonathan.
Des témoignages réels que j’ai reçus ces derniers jours.
Car s’il y a certes de nombreux paramètres qui rendent votre jardin-potager autonome, il y en a un qu’on oublie souvent, alors qu’il est à portée de main…
…la sélection de vos graines !
Jonathan : « J’entraîne mes tomates à survivre sans moi »
S’il existait une association de maltraitance des fruits et légumes, alors Jonathan serait immédiatement dénoncé.
Car Jonathan ne fait absolument rien au jardin.
RIEN.
Il plante, puis il vient quelques mois plus tard pour récolter.
Il ne chouchoute pas ses plantes.
Au contraire, il les laisse se débrouiller quitte à en perdre une très grande partie.
Une technique de fin stratège
Jonathan n’est pas un homme sans cœur.
Il ne fait pas cela au hasard.
En fait, par cette non-action, ses tomates « apprennent à survivre sans lui ».
Sans arrosage, sans traitement, sans tuteur !
Récolter les survivants
Chaque année, en récoltant les meilleures tomates parmi les survivants, Jonathan pratique la sélection de graines afin de faire ses propres semences.
Et il obtient un jardin 100% autonome !
Ces survivants sont donc les meilleurs plants, pour son jardin, puisque ce sont ceux qui se sont le mieux adaptés aux conditions particulières du jardin de Jonathan.
Ne pas arroser du tout est un choix (jusqu’au-boutiste).
Voici maintenant le témoignage de Claude, dont l’approche du jardinage autonome est un peu moins extrémiste et très intéressante !
Claude m’écrit hier : « Je n’ai arrosé que 4 fois mes tomates cet été »
Claude habite dans le Gard.
Il m’explique qu’il y a deux ans, il est allé acheter des graines de tomates dans un magasin.
Il y est allé avec son voisin, Denis.
Claude et Denis habitent la même commune, le même quartier, depuis des années !
Ils s’entendent très bien, même s’ils n’ont pas toujours les mêmes idées sur la « bonne gestion du jardin ».
Chez Claude, « Ça pousse malgré la canicule »
Malgré un mois d’août très chaud qui a bouleversé de nombreux jardiniers, Claude a quand même pu se délecter de ses propres récoltes de tomates, courges et aubergines.
Elles étaient certes moins grosses qu’en période de non sécheresse, mais elles étaient bonnes et en pleine forme. Et presque sans aucun arrosage !
Au contraire, chez Denis, son voisin, les mêmes légumes ont PERI de sécheresse
Et pourtant Denis a abondamment arrosé dès qu’il le pouvait.
L’an dernier, déjà, leur commune avait souffert de sécheresse.
Qu’a bien pu faire Claude l’an dernier, que Denis n’a pas fait ?
Réponse : la sélection de graines
Très concrètement, après l’été brûlant de l’an dernier, Claude a soigneusement récupéré les plants de tomates qui avaient le moins souffert.
Ceux qui lui semblaient les plus vigoureux malgré les faibles pluies.
Il a donc sélectionné ses propres graines, qu’il a gardées bien au chaud l’hiver, afin de les replanter au printemps suivant.
Claude a capitalisé l’existant
Claude a donc, artisanalement, amélioré la lignée de l’espèce de tomates qui pousse chez lui.
Au contraire, Denis s’est comporté comme s’il n’avait jamais eu de jardin
Puisqu’au lieu de faire sa sélection de graines l’an passé pour replanter les meilleures graines cette année, Denis est retourné acheter un sachet de « graines neuves » au magasin.
Comme s’il partait de zéro !
Bien sûr, il y a des choses à savoir pour se ré-approprier ce savoir-faire ancestral
J’aborde cette thématique en détails avec tutoriels et photos dans la 1ère publication du Club Saine Abondance.
Vous pourrez ainsi vous lancer dans la passionnante entreprise de sélection de vos graines.
Et pas de n’importe lesquelles !
Les meilleures graines que vous pouvez avoir sont donc celles de votre jardin, que vous avez « entraînées » à survivre chez vous.
Car il y a des pratiques à absolument APPLIQUER et d’autres à absolument EVITER.
Par exemple, saviez-vous qu’il existe différentes façons de récolter les graines selon les familles de légumes ?
Qu’il ne faut récolter les graines juste après avoir cueilli le fruit ?
Qu’il existe une astuce pour l’aubergine afin de ramollir sa chair et d’extraire ses graines ultra facilement ?
Il est temps de prendre soin de vous,
Florence Mont
Saine Abondance PS : Exigez le meilleur pour votre jardin, pour votre santé et celle de votre famille !
Dans la première publication du Club Saine Abondance, je vous partage notamment les réflexes et les bons plans pour récolter facilement les graines.
Je pense notamment à l’astuce de l’aubergine en compote.
Et je vous dis à très vite !
Ne partez pas sans avoir découvert ce guide gratuit !
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Images et dessins : Saine Abondance, Shutterstock.com
3 réponses
Bonjour,
L’expérience de Claude est sans doute véridique, il n’est pas le seul à appliquer ce procédé, encore faut-il que la variété des graines s’y prête, en effet, les graines sont tellement modifiées génétiquement qu’ elles ne se reproduisent pas (c’est bien fait exprès), or , vous ne parlez pas de la variété des graines.
A vous lire ……..
« Qu’il ne faut récolter les graines juste après avoir cueilli le fruit ? »
On peut avoir une traduction ? ça ne veut rien dire.
Bonjour,
J’ai utilisé des oyas pour arroser mes tomates en serre.
Malgré cela, j’ai eu quelques culs noirs.
Devrais-je arroser en complément des oyas?
J’ai difficile de croire qu’elles ont trop d’eau avec les oyas.
Y a-t-il une autre explication au cul noir, car cela fait plusieurs années que j’en ai.
Merci de vos conseils.