Le cordon ombilical en coton – astuce d’arrosage fort étonnante, à faire avec les enfants !

Posté par Florence

Technique d'arrosage avec une bouteille
Technique d’arrosage avec une bouteille

J’adore celle que je nomme « Le cordon ombilical en coton » :

Chère lectrice, cher lecteur,

Les astuces de « pro », c’est souvent du bon sens paysan oublié 😊.

C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous partage quelques conseils de base concernant l’arrosage de vos plantes et de vos semis.

Cela vous sera utile à tout moment de l’année. Car de nombreux légumes, comme le radis par exemple, peuvent se cultiver toute l’année.

Alors découvrez les bons réflexes pour créer des semis de compétition 😊.

N°1 Votre jeune plante aime bien boire… « à l’envers »

C’est ma manière personnelle d’expliquer « l’arrosage par capillarité ».

C’est très simple : les plantes ne boivent pas forcément qu’à la surface, c’est-à-dire par l’eau de votre arrosoir au contact du sol (ou de la tige).

Elle aime bien trinquer par en dessous : en puisant l’eau dans un sol humide en profondeur !

C’est un système naturel qu’on peut reproduire à l’échelle de nos godets pour faciliter la vie à nos semis et…

…Partir en vacances l’esprit serein, sans retrouver nos plantes assoiffées !

Vous avez plusieurs façons de faire.

Le cordon ombilical en coton par Saine Abondance
Le cordon ombilical en coton par Saine Abondance

Vous ne trouverez pas ce nom dans les pratiques botaniques… mais son système ingénieux va ravir les petits et les grands : il suffit de relier le godet de votre plante à un verre d’eau à proximité, en les reliant par un fil de coton par exemple.

La plante saura puiser lorsqu’elle le veut sans cette « gourde personnelle ».

Encore plus simple :

Prendre le réflexe d’arroser la soucoupe de vos plantes, plutôt que la terre à la surface de vos plantes !

Si votre plante a soif, c’est presque magique : vous verrez l’eau « disparaître » mystérieusement par capillarité jusqu’aux racines qui s’en délectent.

Au contraire, si la terre de votre plante est déjà humide, ce n’est pas la peine de mettre beaucoup d’eau dans sa soucoupe, sous peine de créer de l’eau stagnante qui risque de « noyer votre plante ».

Conseils d’arrosage spécial semis :

Les semis nécessitent une terre humide en permanence, c’est pourquoi on dit souvent que c’est plus difficile qu’une plante adulte.

C’est un peu comme les bébés, ils requièrent une attention permanente 😊.

Donc arroser par capillarité vos semis est de loin la meilleure astuce pour qu’ils boivent en permanence.

Astuce permacole multifonctions :

Encore mieux, les bienfaits de cette technique par capillarité sont nombreux, par exemple :

  • Vous vous assurez de ne pas brusquer les graines les plus petites qui pourraient remonter à la surface lors de l’arrosage à l’arrosoir.

Puisque vous arrosez uniquement et directement en profondeur, cela « force » votre plant à développer ses racines plus loin, pour aller chercher l’eau là où elle se trouve, au fond du pot ! Cela rend votre plant plus robuste, et ses racines vous remercieront d’être ainsi aguerries.J’espère que cet article vous aura été utile, n’hésitez pas à le transférer à vos proches.

Il est temps de prendre soin de vous,

Florence

Saine Abondance

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Images et dessins : Saine Abondance, Shutterstock.com

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14 réponses

  1. Merci pour les infos. Mais ne risque-t-on pas d’avoir des moucherons si la plante ne boit pas toute l’eau dans la soucoupe ? Il est parfois difficile de bien estimer la quantité d’eau à verser et si le pot est trop lourd il ne sera pas possible de vider le surplus d’eau de la soucoupe. Et cela ne va-t-il pas attirer les moustiques pour les plantes en extérieur, surtout maintenant que le moustique tigre s’installe chez nous ?

  2. Bonjour,
    Je pratique souvent, et depuis longtemps, l’arrosage par « cordon ombilical ». Par expérience, je me suis aperçu qu’une partie de l’eau s’évaporait en « remontant » le long de la « mèche » (ficelle qui doit être en coton). Pour parer à cette perte, je fais passer la mèche dans une paille en plastique (comme celles qui servent à aspirer le soda dans une canette). Je laisse dépasser la mèche d’environ 1 centimètre de chaque bout de la paille.
    Coté pot, par le trou du fond je fais remonter le bout de la paille, et de la mèche, d’environ 1 centimètre dans la substrat.
    Comme on peut le voir dans le dessin , cela oblige à faire un « montage » tout en hauteur. Pour palier à cet « inconvénient, je me procure des longueurs de petits tuyaux dont le diamètre intérieur est, à peu près, équivalant à celui de la paille. Dans les casses d’automobile, bien souvent ils sont gratuits, ou, dans les jardineries, des tuyaux de goutte à goutte. Cela me permet d’avoir des réserves d’eau de différents volumes posées à coté du pot. Par exemple, avec des bouteilles d’eau, dont j’ai percé le bouchon pour faire passer le tube, avec la mèche, jusqu’au fond. Coté pot, j’enterre l’autre bout de tube, avec la mèche dépassant, au plus près des racines de ma plante. Une bouteille de 5 litres d’eau permet de fournir de l’eau à une plante pendant presque 1 mois. on peut, aussi, y « brancher » plusieurs pots.
    Cela permet aucune perte d’eau.
    Dans le jardin, quand je repique les pieds de mes légumes (tomates, aubergines, concombres, etc), ou autres plantes, je fais un trou assez grand pour enterrer une bouteille en plastique, avec son bouchon, dont seul le col et le goulot dépassent du sol. Avant de mettre la bouteille en place, j’ai percé un tout petit trou (pas plus d’un millimètre) prés du fond.
    Dans le même trou du sol, contre la bouteille; prés du trou percé au fond, je mets le plan à repiquer, . Je remets la terre en place en tassant légèrement. Je remplis la bouteille d’eau et je remets le bouchon. L’eau s’écoule lentement dans le sol, prés des racines de ma plante.
    Je prépare tout ce que j’ai besoin en avance. Je mets en place le soir, à la « fraîche ». Cela permet à la plante de profiter de la fraîcheur de la nuit pour commencer à « s »acclimater ». Dans la journée, avec la monté de la température, l’air qui se trouve dans le goulot de la bouteille se dilate créant une légère pression. L’eau sort par le petit trou du fond vers les racines de ma plante. La nuit, à la fraîcheur, l’air se contracte, le vide ainsi créé est comblé par aspiration d’air à travers le sol.
    Les racines sont arrosées « directement ». S’il y a remonté d’eau par capillarité, la plante développe des racines pour l’absorber, donc pas d’évaporation.
    Il y a aucune perte d’eau.
    Pour garder toute sa fraîcheur, ne pas oublier de pailler le sol.
    ASTUCE : Dans la bouteille, je mets des bouts de fils de cuivre qui, en s’occident dans l’eau, permettent de protéger la plante de certaines maladies.

  3. Formidables, tous ces conseils de Pierre.

    Jardinière de bords de fenêtre :
    J’ai quelques plants de tomates qui prospèrent largement dans de jardinières accrochées à mes appuis de fenêtre en ville.
    Je mets des bouteilles de 1,5 l renversées pour tenter de garder l’humidité du sol lors de mes nombreuses absences. Cela marche … ou pas. Je ne laisse pas les bouchons des bouteilles. Et vous ?
    A la réflexion, je me dis que je pourrais adopter le système de Pierre de la bouteille enfoncée dans le sol et percée au fond. Juste voir si c’est approprié dans ces jardinières accrochées, qui ne sont évidemment pas bien profondes.
    Avez-vous de meilleures idées ? Merci d’avance.

  4. Mettre de l’eau dans la soucoupe d’un pot n’est pas recommandé. Non seulement cela attire les moucherons et autres moustiques, mais en plus, la plante risque « souffrir » d’un « trop d’eau » et même mourir noyée par les racines.
    Pour certaines plantes (bien souvent des fleurs) il est recommandé de mettre de l’eau et des billes d’argile dans la soucoupe avant de poser le pot. Dans ce cas, il faut mettre un répulsif pour éloigner les insectes. A ma connaissance, le plus écologique que je connais, c’est le tabac. Soit vous ramassez quelques mégots dans un cendrier, soit vous investissez dans un paquet de « gris » bon marché pour répartir une pincée de brins dans l’eau de la soucoupe. Les insectes n’aiment pas la nicotine…
    Faire un « montage » pour mettre en place un « cordon ombilical » demande d’être un peu « bricoleur » et d’avoir le matériel pour faire « l’échafaudage ». En plus, des gouttes d’eau « s’échappent » de la mèche et tombent sur le sol si le « verre » n’est pas bien dessous.

  5. Pour Brigitte,
    Les jardinières ne sont pas assez profondes ? Pourtant, tu y mets des bouteilles tournées à l’envers…
    Mets tes bouteilles droites avec le petit trou au fond. Même si elles dépassent en hauteur, l’eau ne sera pas gaspillée puisqu’elle ira directement vers les racines. Quand la bouteille est vide, tu dévisses le bouchon, tu la remplis d’eau, tu revisses bien le bouchon et tu peux être tranquille pour deux ou trois jours…
    Si tu as de la place, accroche une bouteille à coté de ta jardinière et mets en place un « cordon ombilical entre la jardinière et la bouteille…

  6. Merci pour ces conseils très intéressants. Toutefois je n’ai pas compris comment étancher la soif des semis… quelqu’un peut-il éclairer ma lanterne ? Merci d’avance.

  7. Bonjour, comment faire pour garder de l’humidité dans un potager sur pieds. Est-il possible de bricoler un énorme, ou plusieurs cordons ombilicales qui tremperaient dans une bassine d’eau tout l’été? Cela vous semble possible? En fait ce potager se trouve dans une cour d’école inoccupée l’été évidement. Si vous avez d’autres idées, je suis preneuse! Merci de vos réponses

  8. Bonjour,
    Pour BRIGUTTE (ex Brigitte ?) Pour tes semis, tu sèmes tes graines sur de la terre de jardin fine, légèrement tassée et humide.
    Tu recouvres tes graines d’une fine couche de terreau, pas plus épaisse que le diamètre des graines semées. (Un ancien jardinier me disait toujours : »Trop enterrées, tes graines ne germeront pas parce qu’elles n’entendront pas sonner les cloches de leur village)
    Tu tasses légèrement pour que les graines soient bien en contact avec la terre humide.
    Tu pulvérises de l’eau sur le terreau pour l’humidifier sans excédent d’eau.
    Jusqu’à ce que les graines germent, tu gardes ton semis humide par pulvérisation d’eau.
    C’est la seule manière, que je pratique, d’étancher la soif de mes semis,
    Quand les plantules apparaissent (premières feuilles) tu peux arroser un peu plus abondamment, mais toujours sans excès.
    ATTENTION :
    – Les graines de basilic ne germent qu’à la lumière.
    Une fois semées, il faut les tasser légèrement sur la terre humide, sans les recouvrir.
    Les garder humide par pulvérisation.
    – Les graines « dures » comme celles de persil, doivent tremper pendant au moine 24 heures dans de l’eau tiède (30° environ) avant d’être semées.

    Pour LINDA WATHELET
    Pour créer un arrosage « durable », dans la cour d’une école ou ailleurs, tu cherches à récupérer un (ou des) bidon, d’au moins 20 litres, généralement en plastique, n’ayant pas contenu de produits chimiques « dangereux ». En déchetterie, on trouve des bidons de pétrole pour chauffages d’appoint, des bidons ayant contenu du chlore pour les grandes piscines (municipales), etc.
    Tu le (ou les) nettoies avec de l’eau et du détergeant biodégradable. Ce sera ta réserve d’eau
    Tu dois prévoir de le placer en hauteur, sur une chaise ou un tabouret par exemple, (pas plus haut).
    Tu trouves du tuyau d’arrosage (20 millimètres de diamètre maxi environ) assez long pour aller vers les plantes que tu veux « humidifier ».
    Procures-toi de la ficelle en coton ou des cure dents en bois, un bouchon pour fermer un bout de ton tuyau, une « plombée » de pécheur, souvent en plomb, de forme trapézoïdale, traversée par un trou, un arrosoir.
    Quand tu as réuni tout ce matériel, déploies tes talents de bricolage :
    – À un du bout du tuyau, attaches la plombée du pécheur. Elle maintiendra le tuyau au fond de la réserve d’eau. Prépares un bouchon pour fermer l’autre bout du tuyau.
    – Avec l’arrosoir, remplis la réserve d’eau. Plonges-y le bout de tuyau plombé.
    – Déploies le tuyau en passant contre les plantes que tu veux « arroser », ou fais une boucle dans la « planche » que tu veux humidifier.
    – Au pied de chaque plante, tu perces un petit trou avec un cure dent que tu laisseras en place. De la même façon, fais quelques trous dans la boucle, toujours en laissant les cure dents en place. Si le tuyau est trop dur pour être percé avec les cure dents en bois, aides-toi avec une petite pointe métallique pour faire un trou dans lequel tu fera passer le cure dent en forçant un peu.
    – Si besoin, prépare des « cavaliers » en fil de fer qui, enfoncés d’une dizaine de centimètres dans la terre, maintiendront le tuyau en place.
    – Relève le bout de tuyau opposé à la réserve à la même hauteur que celle-ci.
    -Avec l’arrosoir, du coté de la réserve, rempli le tuyau jusqu’à ce que tu vois arriver l’eau à l’autre bout d’eau.
    – Plonges le tuyau plombé dans la réserve d’eau (qui doit être pleine) et bouches l’autre bout, poses-le par terre
    – Vérifie que le tuyau soit bien contre le sol, que chaque cure-dent laisse passer l’eau goutte à goutte.
    – Veiller qu’il y ai toujours de l’eau dans la réserve ; par siphonnage, il y aura toujours de l’eau dans le tuyau donc toujours de l’eau pour les plantes.
    – Pour garder le sol humide et réduire l’évaporation, il est vivement conseillé de recouvrir le sol, autour des plantes, de paille ou toute autre matière sèche (foin, feuilles mortes, herbe de tonte, etc.) C’est le « paillage ».

  9. Bonjour,
    Pour LINDA WATHELET
    J’ai oublié de te dire que, si tu veux augmenter le volume d’eau de ta réserve, tu peux mettre plusieurs bidons, remplis d’eau, cote à cote, à la même hauteur. Tu les relies entre eux par des morceaux de tuyaux que tu auras remplis d’eau aussi.
    Par siphonnage, le niveau de l’eau baissera, en même temps, dans tous les bidons, au fur et à mesure que l’eau sera prélevée par l’arrosage.
    N’oublie pas de remplacer les bouchons des bidons par un bout de tissu afin de laisser passer l’air et pas les insectes qui viendraient se noyer.
    Bonne journée,

  10. Bonjour,
    J’aime partager mon « savoir-faire » surtout avec des écoliers. Les faire participer à de tels travaux, ça leur apprend la « débrouillardise » en leur faisant récupérer le matériel.
    Avec les enseignants, cela permet de mettre en pratique les leçons apprises en classe, par exemples le fonctionnement des vases communicants, la nécessité du paillage pour contrer l’évaporation et bien d’autres choses, .
    Je ne sais pas dans quelle région vous êtes J’espère que votre installation fonctionnera.
    Bien sur, de temps en temps, il faudra refaire le plein de la réserve d’eau.
    Merci de me faire savoir quel en sera le résultat.
    Bon courage, bien amicalement,
    Pierre

    1. Merci infiniment Pierre pour tous vos commentaires et votre retour d’expérience, c’est fabuleux et je suis ravie de voir cette bienveillance et cette entraide sur le site Saine Abondance. C’est primordial selon moi ce que vous faites, car ensemble on est plus fort, plus intelligent et on va plus loin.

      Au plaisir de vous lire dans les commentaires et d’apprendre de nouvelles astuces,

      Je vous souhaite une très belle journée !

      Florence

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